Cet épisode est pour vous si vous procrastinez des tâches depuis trop longtemps ou que passer à l’action vous fait peur.
Ensemble, nous allons voir :
– Qu’est-ce que la zone de confort ?
– Pourquoi c’est intéressant de sortir de cette zone et de se frotter, temporairement à l’inconfort ?
– Qu’est-ce qui nous retient de passer à l’action ?
Bonne écoute 🤍
Faut-il sortir de sa zone de confort pour grandir ?
La zone de confort, et la zone de confort d’un confort qui va avec, est un concept dont vous avez probablement déjà entendu parler, surtout si vous suivez des comptes liés au développement personnel.
C’est un concept souvent lié à des injonctions et à de la culpabilité.
J’ai envie de vous en parler pour creuser un peu plus en profondeur et aller au-delà de la surface.
C’est quoi la zone de confort ?
C’est tout ce que vous savez faire facilement, ce qui vous semble naturel et qui fait partie de vos compétences. Ce pourquoi vous êtes doué, ce qui fait partie de votre environnement habituel et dans lequel vous vous sentez à l’aise et en sécurité. Vous ne vous posez pas vraiment de questions dans votre zone de confort car c’est facile.
En dehors de ça, il y a la zone d’inconfort.
Vous pouvez visualiser la zone de confort comme un petit cercle, qui se situe lui-même dans un plus grand cercle et qui correspond à a zone d’inconfort.
Dans la zone d’inconfort, il y a :
- Tout ce qu’on ne sait pas encore faire car on n’a pas encore appris à le faire
- Tout ce qui nous fait peur
- Tout ce qui nous semble impossible et inaccessible pour nous (même si on sait que ça l’est pour d’autres !)
Toutes ces zones, que ce soit la zone de confort ou la zone d’inconfort, sont étroitement liées aux émotions. On pourrait croire que, dans la zone de confort, on ressent des émotions agréables et qu’on se sent en sécurité. Mais il arrive aussi que la zone de confort devienne trop étroite pour nous. C’est là qu’elle devient inconfortable.
La zone d’inconfort, elle peut faire peur, elle dérange, elle déstabilise avant qu’on y aille. Une fois qu’on est dedans on se rend compte que c’est pas si terrible que ça.
Quelle est cette chose que vous voulez tout au fond de vous et que vous procrastinez ? Et pourquoi ne vous êtes vous pas encore lancé ?
Pourquoi ? Car tout ça c’est du changement. Et le changement n’est pas confortable. Peu importe ce qu’on traverse, on vit des changements qui sont inconfortables. Mais cet inconfort ne dure pas.
On est tombé à de nombreuses reprises en apprenant à marcher, en apprenant à faire du vélo et on a bu la tasse en apprenant à nager.
On a eu peur de dire notre premier je t’aime, de commencer notre premier boulot ou de se lancer dans l’entrepreneuriat.
Toutes les grandes étapes de notre vie nous ont fait peur à un moment donné.
La peur est une émotion puissante. On la ressent dans nos tripes. Et c’est normal, la peur est là car notre cerveau essaie de nous protéger et il se met en mode survie. Mais la peur n’est qu’une émotion. Et on a souvent peur de choses qui ont en réalité peu de chances de se réaliser. On imagine le pire. Mais même si ça arrive, on se relève et on re commence. Car c’est ce qu’on a déjà fait des milliers de fois et qu’on est experts en la matière.
Combien de fois vous vous êtes lancé malgré vos peurs en vous disant après coup : c’était que ça ? !
On a souvent l’impression qu’on n’a pas le temps de faire ce qu’on veut dans une journée. Mais si on compte le temps qu’on passe à tergiverser et à se faire des scénarios improbables, on se rend compte qu’on peut trouver du temps facilement.
Le but n’est pas de se culpabiliser. La peur est une réaction humaine parfaitement normale.
Mais si elle vous empêche d’atteindre vos objectifs, c’est important de remettre la peur à sa juste place et de se rappeler que ce n’est qu’une émotion. Elle n’est pas concrète et elle n’a pas le pouvoir de nous empêcher d’avancer si on ne la laisse pas faire.
Si elle a autant de force, c’est parce qu’on visualise avec précision ce qui pourrait mal se passer. Or le cerveau ne fait pas la différence entre ce que l’on vit réellement et ce que l’on imagine.
Mais la différence avec la pensée, c’est qu’on peut la stopper. On a le pouvoir de ne pas nourrir cet imaginaire malfaisant.
Et si ce qu’on imagine a autant de force, ne ferait-on pas mieux de consacrer plus de temps à ce qui pourrait bien se passer ? Pour ressentir des émotions agréables ? Et convaincre notre cerveau qu’un scénario positif est possible ?
Faut-il sortir de sa zone de confort ?
Oui et non.
Non car il y a des périodes de notre vie où on n’a ni besoin ni envie de sortir de notre zone de confort. Et c’est complètement ok. On a parfois besoin de se poser et de profiter de ce qu’on a déjà construit.
Oui car ça nous permet d’accéder à une zone de magie qui se situe au-delà de la peur et de l’impossible. C’est une zone où on se sent épanoui, où on est fier de nous et où on gagne en confiance. Et ça, ça vaut tout l’inconfort qu’on a ressenti en traversant cette zone d’inconfort qui est, rappelons-le, temporaire.
L’inconfort est souvent bien plus présent avant de se lancer et au moment de se lancer. Mais il ne dure pas.
Si vous voulez sortir de votre zone de confort car vous sentez que c’est le bon moment pour vous, la solution pour vous est d’agrandir votre zone de confort; C’est-à-dire travailler sur la zone élastique qui est tout autour de la zone de confort. C’est de l’inconfort relatif, qui vous ne fait pas trop peur. Grâce à ça, votre zone de confort va s’élargir et avec un peu de temps, ce que vous pensiez impossible deviendra accessible.
Ca revient à sortir de sa zone de confort avec des petits pas. Chaque petit pas vous rapprochant de votre objectif.
Si ce sujet vous intéresse et que vous avez envie d’aller un peu plus loin, je vous invite à suivre la masterclass que j’ai donnée où j’explique comment fonctionne notre cerveau dans ce cas, et où je donne des pistes concrètes pour sortir de sa zone de confort en toute bienveillance. Vous pouvez la retrouver ici : angeliquelesueur.com/masterclass.
A la semaine prochaine
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